Il n'y a plus rien qui reste
entre mes dix doigts
Une ombre qui s'efface
Au centre
un bruit de pas
Il faut étouffer la voix qui monte trop
Celle qui gémissait et qui ne mourait pas
Celle qui allait plus vite
C'est vous qui arrêtiez ce magnifique élan
L'espoir et mon orgueil
qui passaient dans le vent
Les feuilles sont tombées
pendant que les oiseaux comptaient
les gouttes d'eau
Les lampes s'éteignaient derrière les rideaux
Il ne faut pas aller trop vite
Crainte de tout casser en faisant trop de bruit.
Pierre Reverdy
"Sources du vent", 1947
éd. des Trois Collines
Δευτέρα 7 Ιανουαρίου 2008
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